Thierry Marx (Un chef en prison) : "J'ai bénéficié de l'image Top chef"

Le chef Thierry Marx anime une série documentaire sur les prisons européennes sur 13ème Rue.

Après Passeport pour le crime à Tijuana, le chef Thierry Marx continue sa collaboration avec la chaîne 13ème Rue, en prenant la tête d'une série documentaire baptisée Un chef en prison. Il se rend dans des prisons européennes, pour découvrir différents modèles de détention. Deuxième numéro le mardi 31 mars à 22h30. Thierry Marx nous parle de la détention, des formations cuisine qu'il a mis en place, ainsi que de Top chef, dont il a quitté le jury. Comment l’idée de cette série documentaire est-elle née ? À Tijuana, j’ai commencé à écrire un roman noir car j’avais vu tellement de choses violentes. Et j’ai continué de travailler sur la détention et en amont de l’incarcération pour essayer de trouver la notion de projet pour les détenus. J’ai de nouveau rencontré l’équipe de Passeport pour le crime et le projet est né autour de la détention. On voulait montrer comment cela se passe, dans d’autres pays. Comment les prisons ont-elles été choisies ? Il fallait essayer de voir différents modèles de détention à proposer. À Volterra par exemple, en Italie, on est dans un pays sur la défensive par rapport à la détention en raison des problèmes mafieux. Quand la culture arrive à s’insérer dans la détention, il se passe réellement quelque chose. De cette bâtisse sordide du XIIIe siècle, ils ont fait un lieu de vie acceptable et la sanction est simple : si vous ne respectez pas les règles, vous ne restez pas dans cette prison. Les cellules sont individuelles, ouvertes, il y a des échanges avec les détenues. Et on voit qu’il n’y a quasiment plus de vol, de problèmes de drogues ou de suicides. En Belgique, on a un centre très dur en terme d’enfermement mais avec un directeur totalement ouvert à la négociation. À chaque fois quand on parle de détention, on en revient au coût. Mais si on y mettait les moyens ? Je ne suis pas de ceux qui demanderaient des réductions de peine. La (...) Lire la suite sur Programme.TV

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