Debbouze, Gosling, Cornillac : ils font leur premier pas de réalisateurs aux bras de leurs âmes-sœurs...

C'est une tendance ce printemps ! Que ce soit en France ou aux Etats-Unis, nos acteurs fétiches prennent la caméra et se lancent dans la grande aventure de la mise en scène. Un challenge que chacun choisit néanmoins de relever en s'entourant de près ou de loin de LA personne qui, au quotidien, le soutient. Focus sur ces collaborateurs de coeur...

Ryan Gosling et Eva Mendès


Ils sont inséparables depuis 2011 et le tournage de The Place beyond the Pines qui les a réunis à l'écran et à la ville. Parents d'une petite fille de six mois, Eva Mendès et Ryan Gosling ont l'union féconde mais discrète, soucieux de protéger leur nouvelle intimité des regards indiscrets. Le travail en revanche, c'est autre chose.

Aussi lorsque l'acteur sex symbol prend la caméra pour le très personnel Lost River, c'est tout naturellement qu'il affiche sa sublime compagne. Tenancière du club dans lequel travaille l'héroïne (Christina Hendricks), Eva Mendès apparaît telle une princesse gore sous l'oeil noir et inspiré du cinéaste, qui la filme en train de s'arracher la peau lors de spectacles aussi surréalistes que glauques. Un rôle surprenant pour celle qui a donné, on le sent, toute sa confiance à son amoureux de cinéma exigeant.

Jamel Debbouze et Mélissa Theuriau


C'est en coulisses que ces deux-là se sont rencontrés, plus précisément celles du tournage d'Astérix aux Jeux olympiques, sur lequel l'un tournait, l'autre réalisait un sujet. Un vrai "coup de foudre"  selon les très éloquents Jamel Debbouze et Mélissa Theuriau qui, l'un comme l'autre, ne tarissent pas de jolis détails sur le sujet. Un "sujet" (entendez une histoire d'amour) fort de sept ans qui a récemment mené le solide couple à un premier film pour chacun, l'un en tant que réalisateur, l'autre en tant qu'actrice.

Dans Pourquoi j'ai pas mangé mon père, Mélissa prête voix et corps à Lucy, amoureuse du héros incarné par Jamel lui-même. Une union à l'écran qui a découlé naturellement de leur relation complice à la ville. Portant ce projet depuis sept ans, l'acteur a eu l'occasion d'échanger et de suivre les conseils de sa compagne qui s'est imposée peu à peu comme interprète idéale et légitime de ce rôle féminin principal.

Les détails de leur collaboration ci-dessous :

 

Clovis Cornillac et Lilou Fogli


Il y pensait depuis quatre ou cinq ans mais avait besoin de temps pour mûrir ce projet de premier film qu'il voulait "nécessaire et correspondant à un besoin artistique". Une période de doutes clôturée par l'actrice Lilou Fogli, alias Mme Clovis Cornillac depuis le mois d'août 2013. L'amoureuse en est effet à l'origine de l'idée de Un peu, beaucoup, aveuglément, la première comédie romantique de l'acteur, centrée sur la rencontre de deux voisins à travers une cloison.

Scénariste de ce "coup de foudre à l'aveugle", la comédienne y interprète également l'un des seconds rôles principaux, campant la grande soeur plutôt débridée de Mélanie Bernier. Afin de célébrer son intense participation à tous les niveaux du film, Cornillac a tenu à le lui dédier en fin de générique.

Bonus : Alex Lutz et Bruno Sanches


On ne peut pas ne pas les citer ! Couple d'amis inséparables depuis la mini série à sketches intitulée "La revue de presse de Catherine et Liliane" (à la fin du Petit Journal), Alex Lutz et Bruno Sanches transportent ce mois-ci leurs sentiments sur grand écran, à l'affiche d'une comédie de potes sur les rêves oubliés, et l'amitié, la vraie.

Pour ses premiers pas de réalisateur, l'hilarant Lutz s'est entouré également de personnalités avec qui il avait déjà partagé des moments de complicité sur scène (Audrey Lamy, Tom Dingler). Outre leur duo de commères commentant l'actualité people sur Canal +, Sanches et Lutz avaient déjà travaillé sur les mêmes pièces de théâtre (André le magnifique et La baraque à frites), le premier en tant qu'interprète, le second comme metteur en scène.

La complicité de Lutz et Sanches sur grand écran :