Publicité

Koh-Lanta : scénario post-apocalyptique

Mettons-nous ce soir en mode post-apocalyptique si vous le voulez bien. Je suis un peu obligée de vous parler de la fin du monde. D'une part, ça fait cliquer et d'autre part Koh-Lanta est typiquement le genre d'émissions qui nous montre ce que nous serions obligés de faire si jamais une quelconque météorite devait malencontreusement annihiler toute forme de nourriture et détruire tous les exemplaires de Halo 4 (ce qui ne serait pas plus mal puisque nous savons tous que les jeux vidéos, c'est le Mal). J'avais presque oublié que le 21 était la date fatidique et puis j'ai allumé Facebook. Grave erreur.

Dommage pour Namadia

J'aurais dû me douter que l'ensemble de ma timeline allait agiter son petit clavier pour donner son avis. C'était trop beau pour être vrai. Un peu comme Namadia qui a réussi à pwned tout un conseil avec son collier d'immunité, la semaine dernière. Trop beau pour être vrai. Du coup, non seulement Namadia a été éliminé cette semaine mais en plus, ma timeline Facebook s'en est donnée à coeur joie en postant son avis sur la fin du monde. Du coup, j'ai pu observer le célèbre phénomène dit "de la neige qui tombe" dans un autre contexte que météorologique. Je vous en reparlerai plus tard.

Enfin bref, je parlais de scénario post-apocalyptique. TF1 aurait pu jouer le jeu jusqu'au bout franchement. Au début, le scénario était parfait : le jeu de confort correspondait très bien à ce qui aurait pu nous arriver en cas de fin du monde. Manger des vers de terre, des lombrics ou autres petites bêtes est parfaitement logique dans un contexte de fin du monde. En revanche, quand on les mange, personne ne va venir nous donner du magret de canard et un expresso pour nous récompenser. Non mais sans blague. Fin du monde ou pas ? Dans Lost, ils n'ont jamais reçu un petit café serré pour se remettre de leurs émotions.

Gros orages et boules de feu

Pour l'épreuve d'immunité, on avait un petit mélange de parcours physique et de guerre des nerfs pendant le parcours du combattant. Dans la théorie c'est parfait, c'est le cocktail idéal pour un scénario de survie. Du coup, TF1 aurait pu faire une exception et ne pas donner d'immunité. Dans la vraie survie, ce n'est pas parce que tu gagnes un défi quelconque que ça va t'empêcher d'être cuit à la marmite par des cannibales l'instant d'après.

A vrai dire, les seuls instants où les candidats doivent vraiment faire face à des conditions apocalyptiques, ce sont pendant les gros orages de Malaisie. Si jamais on doit crever ce soir, on devra plutôt faire face à des boules de feu, je vous l'accorde. Mais la production de TF1 s'est dit que ce n'est pas parce qu'ils avaient inventé Carré Viiip qu'il fallait faire n'importe quoi sur Koh-Lanta. Bénis soient-ils.

Pour résumer le tout, la toute-puissance de Namadia sur les internets n'aura duré qu'une petite semaine. Oui, samedi dernier, internet s'est rempli de mèmes d'un goût plus ou moins douteux et de gifs à la gloire de Namadia, qui avait réussi à évincer Javier. On n'aura même pas le droit de le voir rester dans Koh-Lanta pour notre dernier jour...

Solène

P.S : je vous parlais du phénomène dit "de la neige qui tombe". Vous l'aurez compris, à chaque fois que la neige tombe, votre timeline Facebook se scinde en trois catégories : ceux qui constatent le temps et vous font savoir par SMS qu'il neige en Alsace alors que vous êtes en banlieue parisienne. Il y a ensuite ceux qui ne supportent pas les conducteurs lents et ceux qui déplorent un accident de voiture.
Pour la fin du monde, Facebook s'est divisé en trois autres catégories. D'abord, il y a eu ceux qui ont tenu à dire qu'ils allaient bien. Cool. Ensuite, il y a eu ceux qui ont dit qu'ils avaient fêté ça comme des oufs, en prenant bien soin de préciser le nombre de bouteilles descendues (alors qu'on sait tous qu'ils ont maté Prometheus en boulottant des pois carottes). Et enfin, dernière catégorie et non des moindres : ceux qui postent un statut sur la fin du monde disant que ceux qui postent un statut sur la fin du monde, c'est vraiment que des cons. Facebook, cette grande expérience sociologique...